Pour celles et ceux qui appelaient à un
changement de cap,
la réponse est claire et Manuel Valls vient de le réaffirmer ce soir :
poursuite et renforcement de l’orientation libérale.
Son refrain sur la doxa libérale est le
même que celui que répétaient les gouvernements UMP précédents : depuis 40 ans la France vit au
dessus de ses moyens - ce qui au passage représente une mise en cause globale
de tous les gouvernements PS depuis Mitterrand, les dépenses publiques sont
trop élevées et il faut aider les entreprises. Très significativement les premières citées par Manuel Valls ont été les grandes entreprises.
Au moment où on apprend que les entreprises du CAC40 ont augmenté de 30% les dividendes distribués, plus que dans n’importe quel autre pays, cette déclaration montre une fois de plus la proximité de ce gouvernement avec la finance, jusque dans la caricature d’ailleurs avec
l’arrivée de Emmanuel Macron, banquier d’affaires, à l’Economie.
Au moment où on apprend que les entreprises du CAC40 ont augmenté de 30% les dividendes distribués, plus que dans n’importe quel autre pays, cette déclaration montre une fois de plus la proximité de ce gouvernement avec la finance, jusque dans la caricature d’ailleurs avec
l’arrivée de Emmanuel Macron, banquier d’affaires, à l’Economie.
Le premier ministre considère que sa
politique a été légitime puisque le parlement lui avait voté la confiance.
Les parlementaires qui ne veulent plus de
cette politique savent ce qui leur restent à faire : refuser cette
fois-ci la confiance à ce nouveau gouvernement de la finance.
Martine Billard, secrétaire nationale à l'international et au réseau
écosocialiste
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